Argentine

Publié le 9 février 2011 par Santacrouz

Arrivée à Salta au nord ouest de l’argentine en pleine cordillère des Andes , nous commençons notre voyage par un bon geuleton de viande comme seuls les argentins savent le faire, énorme !!

Déjà le délire, c’est de quitter l’hiver et d’arriver en plein été (hémisphère sud) avec l’ambiance qui va avec, les bières en terrasse, les parcs pleins, les feuilles sur les arbres… il nous a fallu plus d’une semaine pour s’y habituer, les vacances d’été en janvier c’est trop bizarre !

Location de voiture pour 1 semaine de trip dans l’extrême nord argentin, fait de montagnes de toutes les couleurs et de canyons jonchés de cactus (Purmamarca). Les gens sont hyper sympas, à la mesure de leur admiration pour notre accent francais qui est le top du romantisme pour eux (le grand jeu étant de leur sortir des grosses saloperies et de les voir fondre devant tant de finesse !). Première soirée à Pumamarca, des jeunes jouent en live de la musique traditionnelle sur la place du village, et on fini quelques heures plus tard avec eux dans un état bien avancé à base de fernet, alcool local bien corsé. Entre les rencontres bien sympas on se ballade de villages en villages et après un gros trip de sanboard (surf des sables sur une montagne couverte de sable sur un versant : fait un col à 3800m pieds nus !) on fini par 3 jours de pistes dans la Puna, altiplano situé à plus de 3500m d’altitude à bivouaquer sous des orages de tarés, à se perdre dans l’immensité de ces plateaux sans fin cernés par des 6000m. La laguna Pozuelos illustre à merveille ce sentiment unique de toucher à une sorte d’harmonie primitive, entourés par des troupeaux de vigognes, des milliers de flamands roses, une lumière violente et pure, des orages au loin dans plusieurs directions à la fois, l’émotion qui nous étreint devant quelquechose qui nous dépasse complètement et dont nous faisons partie à la fois, retour à la source, à soi-même, on n’en sort pas indemne…

Puis pour finir en beauté ce petit périple argentin, on se noie litérallement dans la splendeur d’un désert de sel (salaar “salines grandes”) qui à cette période de pluies est recouvert par endroits d’une fine épaisseur d’eau, miroir parfait d’un ciel torturé, là j’ai plus de mots je vous laisse juste admirer les photos…!

Puis c’est parti pour la bolivie, une nuit de bus ballotés dans tous les sens, arrivée avec 2 heures d’avance à 6 heures, 3h d’attente “fly away” à la douane debout, autre bus pendant 2 heures sur des pistes, film d’action à la télé et paysages irréels de toutes parts… et arrivée à Tupiza , début de notre périple bolivien.

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